Un monde de fous, vu par Francine Minville
UN MONDE DE FOUS
Il y avait Jack l’Éventreur
Et l’Étrangleur de Boston
Le massacre à la tronçonneuse
Et Hannibal, le cannibaleCeux qui découpent leurs victimes
Comme on découpe une pièce de viande
Les autres qui les enterrent vivantes
Sans oublier les pyromanesMassacres par-ci, massacres par-là
Il y a ceux qui se préparent
Un plan des plus diabolique
Pour s’amuser comme des débiles
Avec ceux qui sont tombés dans le piègeDes maniaques à la hache
Et ceux qui préfèrent au couteau
Sans oublier les démoniaques
Qui empoisonnent à l’arsenicMassacres par-ci, massacres par-là
Je suis une proie parmi tant d’autres
Je prends des chemins éclairés
Pour ne pas me faire attraper
Par un sadique en libertéJe redoute tous ceux que je vois
Même à l’allure inoffensive
J’en suis devenue paranoïaque
Au moindre regard qui se pointe sur moiMassacres par-ci, massacres par-là
Dans ma maison à la campagne
Je me suis bien barricadée
Il me manque juste un char d’assaut
Pour que ça ait l’air d’une zone de guerreJe sursaute en voyant mon ombre
Même quand je vois celle de mon chat
Ce monde de fous en liberté
M’a rendu complètement marteauFaites attention, ils sont partout
Massacres par-ci, massacres par-là
Publié le 29 octobre 2009, dans Poésie, Vidéos. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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